Réaliser une opération scientifique lors d’une expédition est une activité importante à prendre en compte et à intégrer lors de la préparation de son expédition. En navigation, toutes les activités doivent être pensées différemment pour pouvoir être réalisées en mer (mouvement du bateau, humidité, chaleur, etc). Ainsi il faudra penser à intégrer un temps scientifique aux temps de navigation, de repas, de sommeil, de loisir, etc.

Se préparer

Installer les kits à bord
Prévoir la place nécessaire pour apporter les kits à son bord (en général nos kits sont petits et ne prennent pas plus de place qu’un ou deux sacs de course). Et surtout prévoir un endroit qui soit accessible en navigation et qui ne gêne pas la navigation.

Se former sur le matériel
Il est nécessaire de se former sur le protocole et sur le matériel (les weekends sciences voile sont idéal pour ça, sinon vous pouvez être formés par un équipier qui vous rejoint ou bien par le responsable de programme).
Nous vous encourageons à vous entrainer au port et réaliser toutes les étapes pour vous familiariser avec les différentes étapes et avec les éventuelles manipulations qui seraient complexes.

Réaliser les manips en mer

Prévoir les temps de manipulation scientifique (des « quarts scientifiques ») car certaines manipulations peuvent avoir un impact sur le temps de navigation (très léger en général).

Les manipulations sont réalisées selon les protocoles fournis dans chaque programme.
Les équipiers de l’association qui éventuellement embarquent avec vous, vous aideront dans les quarts scientifiques comme sur les quarts de navigation !

Envoyer les données à terre

Une fois à terre (au port en escale), il faut prévoir un temps pour envoyer les données collectées et entretenir le matériel (parfois un simple rinçage à l’eau douce, parfois il peut y avoir des petites réparations à faire).
Dans tous les cas, c’est l’occasion de faire un point avec le responsable de programme si besoin qui pourra vous aider pour récupérer les données ou intervenir sur le matériel.

Parfois, on profite des rotations d’équipage aux escales pour ramener les échantillons en France au responsable de programme qui les traitera et les enverra aux différents labos concernés.